Le dernier article du docteurho, ne m’a pas surpris ni choqué d’ailleurs. Mais ce qui me désole c’est qu’il s’en étonne lui-même.
Mais çà arrive à tout le monde !!!!
Et puis l’écrivain n’est il pas l’alchimiste des mots, qui nous décrit l’âme du monde par conséquent la sienne aussi?
Et on connaît tous, les moments difficiles que tu viens de passer cher doc.
Comme je le dis souvent, c’est un défi parmi d’autres que de tomber, se relever et continuer.
Vois tu cher doc, il est plus facile de relever des défis que nous rencontrons et que la vie nous impose, alors on devient des héros .mais quand on les provoque et qu’on les gagne on devient des génies.
Autour de toi la vie continu en vivant ses expériences on peut apprendre donc à s’améliorer mieux encore ! À améliorer le système !
Regarde autour de toi, tu verras, tu ressentiras, tu riras comme tu as pleurés alors seulement de nouveau tu écriras !
Çà viendras sans que tu t’y forces car ne l’oublis jamais, ton dernier article c’est ton défis que tu t’es lancé gagne et tu deviendras le génie, héro tu l’es déjà.
Fehd benchemsi, franc à l’aise quand il parle de musique ou de cinéma. Cependant il garde l’humilité des vrais artistes.
Issu d’un milieu où l’art et la culture règnent en maîtres, Fehd benchemsi a fait des études de droit international en France.
Rentré au pays il continua à vivre dans le monde de la chanson avec « les purple dolphins » son groupe alors qu’il était étudiant.
Ensuite en 2003 avec barry.
Dans la série elkadia, il travailla comme accessoiriste avec le réalisateur Noureddine LAkhmari qui lui demanda de tourner quelques scènes en tant que serial killer dans ladite série. par la suite le rôle qu’il incarnait pris plus d’importance et c’est le vrai départ vers la célébrité de Fehd.
Filmographie :
- Derdba : de Yassine Marroccu, court mètrage, 2006
- Al Kadia (ep. 3) : de Nour edine Lakhmari
-Hors -Limites : de Nassim Abbassi, thriller, août 2007
- Mogadiscio Welcome : production Omar Jaoual, documentaire fiction allemand, décembre 2007
- Canada Pronto : de Mohamed Achaour, comédie romantique, février 2008
-Court métragique : de Youssef Britel, court métrage, mars 2008
-Al kadia (ep. 6 et 7) : de Nour edine Lakhmari, thriller policier, mai -juin 2008
- Les Anges de Satan : de Ahmed Boulane, drame, janvier 2007
- Killing me softly : de Alexi Caro, court métrage, septembre 2008
- Robio : de Yassine Fennane, série, septembre 2008
Fehd a répondu avec gentillesse et générosité aux questions que je posais.
Q) est ce que la chanson et la musique sont toujours présentes dans la vie de Fehd?
R) la chanson et la musique ont toujours fait partie de ma vie.
Q) quels sont les acteurs qui ont marqué vos débuts ?
R) j’ai toujours été fasciné par Al Pacino, Robert de Niro, Harvey Keitel.
Côté marocain feu Hassan Skalli. Il y a aussi Majd, Mohamed Miftah, Bastaoui et je suis fasciné par la manière dont Driss Rhoukhe gère sa carrière.
Q) donc voir les autres vous apprend ?
R) bien sûr voir, si on le fait comme il faut, c’est apprendre des qualités comme des défauts des autres.
Q) vous avez travaillé avec plusieurs réalisateurs, qu’est ce qui vous plait chez un réalisateur? Ou comment voyez-vous le réalisateur idéal
R) le réalisateur idéal est pour moi un réalisateur qui aime son comédien, qui est proche de lui .un acteur est fragile, il a toujours besoin d'être rassuré, de lui dire qu'il est loin de ce qui fait le plus peur a un comédien: le ridicule.
Les réalisateurs avec lesquels j'ai eu beaucoup de plaisir à travailler sont Lakhmari et achaour. Avec eux on se sent en confiance, on les laisse faire, on a confiance en eux. Chez d'autres que je ne citerai pas j'ai eu du mal pendant le tournage à cause de ce manque d'amour si je peux m'exprimer ainsi.
J’ai contacté le réalisateurNour eddine Lakhmari qui a répondu à mes questions malgré ses multiples occupations en Italie.
Q) Comment trouvez-vous l’acteur Fehd ? Son jeu son style ?
R) Fehd a commencé avec moi à elkadia il est ambitieux, il peut jouer tous les rôles du concierge au tueur en série.
Q) Qu’est ce qui vous a poussé à donner plus d’importance au rôle du tueur en série dans Elkadia ?
R) J’ai lu un article sur tel quel sur un tueur en série et j’ai donné plus d’importance à ce rôle.
Q) Fehd dit qu’il se plait à travailler avec vous car vous respectez les acteurs
R) C’est important de respecter les acteurs, afin de leur permettre d’être à l’aise en interprétant les rôles qu’ils doivent faire, donnant ainsi le maximum d’eux même.
Q) Y’a t’il des précisions que vous voulez ajouter sur Fehd Benchemsi ?
R) Fehd est un acteur qui va de l’avant, il est toujours demandeur de challenge
Le réalisateur Si Mohamed Achouar a répondu à mes questions entre deux séances de tournage et une grande fatigue.
Q) Fehd Benchemsi vous a cité comme l'un des réalisateurs avec qui il aime travailler, comment avez-vous vu le style de Fehd
R) Ce que j'aime le plus chez Fehd en tant que comédien, c'est son côté naturel
et ça c'est une qualité énorme chez un comédien, jouer sans en avoir l'air.
Q) comment trouvez vous les rôles qu’interprète Fehd Benchemsi ?
R) Fehd est au début de sa carrière au cinéma en tant que comédien.. Tous les rôles qu'il a fait jusqu'à aujourd'hui ne feront que le forger en tant qu'acteur professionnel qui a du potentiel et beaucoup de talent
Q)le réalisateur est le maître qui dirige donne des instructions ,mais selon Fehd vous laissez un peu de liberté pour chaque acteur,pour ajouter une touche personnel.
R) je pense que la liberté qu'un réalisateur donne au comédien, ne fait que renforcer le côté naturel dans son jeu maintenant il y a d'autres réalisateurs qui aiment tout dire ,tout maîtriser.
Q) y'a t'il une anecdote que vous voudriez raconter sur Fehd un truc marrant au tournage
R) un jour on devait tourner avec un ami en commun Yassine Marrocu
: Yassine jouait le rôle du fou du village qui ne parle qu'en italien Fehd a piqué un fou rire qui a duré toute la séquence pendant 3 heures Yassine le faisait rire et c'était impossible de tourner avec Fehd, finalement j'ai décide qu'on allait intégrer le rire dans son jeu, sinon on serait encore aujourd'hui à Bouskoura ceci dit, Yassine était très fort aussi au niveau du jeu Fehd en pleurait de rire.
Q) y a t il un truc que vous voudriez ajouter sur Fehd l'acteur ou la personne
R) juste que c'est un acteur formidable, qui a tout l'avenir devant lui et qu'humainement, c'est un vrai bonbon..a consommer avec modération.....
Aux dernières nouvelles Fehd Benchemsi vient de finir deux tournages en ce mois de ramadan.
Le premier, un court métrage d'alexie Caro : Killing me softly
Le deuxième, une série de Yassine Fennane : Robio.
Fehd est un acteur qui mérite déjà le succès qui arrive, combiné avec de bons réalisateurs je vous laisse imaginer le résultat.
Merci au talentueux photographe Khalil Nemmaoui pour ces merveilleuses photos
On peut passer sa vie à la recherche du bonheur, sans pour autant le trouver.
Ce n’est pas faute d’avoir cherché, mais c’est le chemin emprunté qui n’est pas le bon.
Le bonheur est une réalité, donc pour le trouver et y arriver il faut déjà partir d’une réalité vécue.
Quand on part à la recherche du bonheur, il faut être un fin stratège. Donc bien connaître son environnement, avec une vision basée sur la réflexion et la sagesse.
Réflexion et sagesse rime avec observation et analyse, ainsi que l’utilisation de nos expériences et celle des autres.
Ajoutons à cela que le monde n’est ni tout à fait noir ni tout à fait blanc, c’est un arc en ciel avec toutes les couleurs entre les deux frontières.
Notre observation de ces couleurs et une bonne analyse. Engendre nos réactions
Qui resteront étroitement liés à notre apprentissage de la vie.
Ajoutez à cela notre capacité à avoir une souplesse à l’adaptation pour tous les changements que notre quotidien nous impose.
Le bonheur c’est aussi renverser la donne, oser, faire de nos faiblesses des points forts.
Se plier aux obstacles, jusqu’à ce qu’ils soient vulnérables et faire le pas qu’il faut au moment précis.
Donc finalement ,le bonheur c’est une question d’observation et de timing,mais il reste éphémère pour ceux qui n’apprécient pas l’instant, et qui passent leur vie à chercher à rêver de lui comme d’un truc parfait loin du quotidien et de sa réalité.
Le grand Chahine est mort. C'est de cette façon que j'ai appris de Rachid Zaki la mort du maître.
J'étais tellement secouée, je voulais en parler mais malgré mon admiration pour le regretté Youssef Chahine, je n'étais pas assez "connaisseuse". Il me fallait l'intervention de spécialistes pour l'occasion.
Je fus honorée quand Rachid Zaki ,réalisateur à2mtv, Mohamed Bakrim ,délégué du centre cinématographique marocain à casa et Olivier Barlet écrivain et grand critique du cinéma acceptèrent de répondre à mes questions.
La conversation avec Rachid Zaki s'est déroulée comme suite.
Q) Le grand Chahine comme vous aimez le nommer était le Fellini égyptien ?
R) Fellini et Chahine avaient un point en commun. Ils étaient tous deux à la fois réalisateurs et acteurs. C'est un point qu'il est intéressant de signaler au départ. De plus les deux hommes sont issus d'une classe bourgeoise mais ont réussi, grâce à leur génie, à capter les réalités respectives de l'Italie et de l'Egypte, avec une justesse déconcertante. A part cela je pense le cinéma italien et plus particulièrement le courant néo-réaliste, dont Fellini faisait partie, a exercé une influence capitale et indéniable non seulement sur le style de Chahine mais beaucoup de cinéastes de par le monde. C'était un style à la mode et Chahine qui était connu pour être un grand intellectuel n'a pas été insensible à ce courant esthétique décisif dans l'histoire du cinéma.
Q) Quels sont les œuvres de Youssef qui vous ont marqué le plus et pourquoi?
R) C'est sûr qu'un film comme "Gare centrale" est et restera l'une des œuvres majeures de Chahine. Je suis également sensible à des films comme "La Terre" ou "Le moineau". Des films qui témoignent du génie de cet homme.
Mais je signale au passage que la carrière de Chahine n'a pas été jalonnée que de chef d'œuvres. JE pense qu'à un moment donné les préoccupations de Chahine ont changé et son style en a pris un sérieux coup. La reconnaissance internationale a pesé de tout son poids sur ce cinéaste qui s'est senti investi d'une nouvelle mission celle de faire des films plus universels, je dirai même plus racoleurs. Il faut reconnaître que ses choix après "Le moineau" n'ont pas été tous bons, Et qu'il y a eu des ratages dans tant au niveau du choix des thème et qu'à celui du traitement cinématographique. Mais force est de constater que le cinéaste est devenu en tout cas plus libre dans ses choix artistiques et thématique et qu'il est devenu maître de son cinéma. Le label Chahine est bien là. Du coup il n'a plus besoin de composer
Q) Mais comment se fait il qu'il est resté un peu le mæstro égyptien au regard du monde ?
R) Etre le maestro tient de la force du cinéma de Chahine certes. Ça c'est une évidence. Peu de cinéastes ont réussi un film de la force de "Gare centrale". Une justesse, une force dans l'écriture, une sobriété dans la mise en scène et surtout une performance d'acteur (Chahine lui même). Un film local, devenu universel par la magie du grand écran
Mais le statut de mæstro tient aussi de la personnalité de Chahine. Un homme convaincu de son cinéma jusqu'à l'arrogance et l'insolence. Mais une belle arrogance que haïssent les écervelés alors que les personnes intelligentes savent séparer la filmographie de son géniteur. Chahine était à la fois, aimé, adulé, craint et parfois haïs mais il n'en reste pas moins un grand maître.
Q) Je pense aussi que malgré les embûches du début, il rebondissait toujours car c'est cette arrogance qui le poussait à percer
R) Oui. Sand doute.
Q) Donc si vous aviez à choisir les quels de ses œuvres vous choisirez?
R) Pour moi il y a "Gare centrale" qui est l'œuvre majeure de Chahine à mon sens.
Ensuite il y a "La terre" et le moineau" puis je pense que "Alexandrie New York", que j'ai vu à Marrakech en 2004, est un film très décisif dans le parcours de Chahine. A l'époque je l'ai senti comme un film testament. J'avais l'impression que Chahine faisait ses Adieux. Car sa façon de se dévoiler, de dire ses vérités même les plus viles au monde, de se mettre à nu ressemblait à un adieu.
Il a certes fait deux films après ce film dont le "Chaos" mais je pense que ces deux films ont été faits dans le temps additionnel. Chahine est mort, à mon sens, après "Alexandrie New York"
Q) Ce que vous n'aimez pas parmi les œuvres de Chahine.
R) Pour les films que je n'aime pas je dirai sans hésiter "Silence on tourne". Je pense que c'est son plus grand flope.
Je me rappelle avoir écrit sur ce film "Que dire de "Silence on tourne" ? Un chef d'œuvre ou un ratage monumental? Un trait de génie ou le délire d'un cinéaste en fin de parcours?". Ça résumait tout ce que je pensais et pense toujours de ce film.
Chahine a certes fait des films différents, éclectiques et qui n'ont pas toujours remporté les suffrages. Mais la touche de Chahine, son délire cinématographique y sont présents à chaque fois. Je persiste et signe en disant que "Silence, on tourne" fut l'erreur cinématographique à ne pas commettre par Chahine.
Q) Vous êtes journaliste, les gens et leurs histoires, les événements qui les touchent ont un impact sur vous, comment avez vous ressentis la mort de Chahine?
R) En tant que journaliste, en tant que cinéaste "qui débute" mais surtout en tant que cinéphile je ressens la mort de Chahine comme un "chaos" pour emprunter le titre de l'un de ses films
Q) Voyez vous une relève côté égyptien
R) C'est une immense perte. L'homme avait encore des choses à dire, d'autres batailles à livrer. Et en dépit de ses 82 ans et de sa filmographie qui avoisine les 30 films, sa mort, je la sens prématurée. Il est mort si jeune car il s'est consumé, pour que notre mémoire cinéphilique reste vive et vivante. Le Cinéma le pleure.
Pour la relève. Je la vois étrangement venir des élèves de Chahine et là je parle de Yousri Nasrallah, qui fut l'assistant de Chaine. La relève viendrait aussi d'Atef Hatata, d'Asmaa Al Bakri qui avait travaillé aux côté du maître Chahine. Interrogé sur son rapport avec Chahine Yousri Nasrallah m'avait confié sur un ton ironique "Humainement Chahine a le plus sale caractère du monde. C'est une vraie teigne mais en tant que cinéaste c'est l'homme le plus généreux. Il ne cache rien à ses assistants. Il partage son savoir et son savoir faire. Il transmet sa connaissance. C'est la marque des grands"
C'est le meilleur compliment qu'on puisse faire à un homme de son envergure. La relève est là mais lui est vraiment irremplaçable.
Q) Un dernier mot pour conclure monsieur Rachid Zaki.
R) Je me sens tellement petit pour émettre un avis sur un monument du cinéma. Mais j'ai envie de dire cette phrase que j'ai envoyée dans le forum d'africiné (critique de cinéma africain) dont je suis membre
Chahine avait fait du cinéma sa "Terre", son "Destin". Rebelle, iconoclaste, anarchiste, il a toujours refusé d'être "L'autre", de faire des compromis, de plaire... Aimé adulé, craint et parfois haï, il a été et restera un grand maître.
Il fut un éternel "Emigré". Car son cinéma a été apprécié à l'étranger avant même que les siens n'en saisissent le sens et l'essence. "Le fils du Nil" s'est éteint. C'est "le chaos" dans le monde du cinéma.
"Adieu..." Chahine. Tu resteras dans "La mémoire" de tous les cinéphiles
On t'aimera "encore et toujours".
L'interview avec Rachid Zaki se termina sur cette note un peu triste mais si véridique.
Pour monsieur olivier barlet je vous donne le lien de l'article qu'il a écrit sur
Monsieur Bakrim Mohamed délégué du centre cinématographique marocain à casa
Q) vous êtes fasciné par Chahine, comment peut on garder l'impartialité du critique tout en étant fan?
R)avec Chahine, on ne peut pas être neutre; on est fasciné par sa personnalité, son charisme, son parcours, son combat et son engagement; par rapport à son oeuvre ; c'est une autre paire de manche; j'appartiens à une génération qui a été marqué par son film Le moineau où il aborde la défaite de 1967 à partir d'un angle cinématographique original toute en pointant du doigt les lacunes et les dysfonctionnements qui ont conduit le régime de Nasser à la défaite; mais ce n'est pas un film intellectuel, sobre et ennuyeux; c'est un récit à la Chahine débordant de vie et d'émotion. D'autres films ont été découverts au fur et à mesure et ont renforcé cette impression. ma réaction a été chaque fois en fonction de cet héritage et en fonction du travail fourni par le cinéaste; certains films vers la fin de sa carrière m'ont beaucoup déçu; j'ai même une fois écrit "le maître est fatigué" à propos je pense de son film Silence...on tourne
" big jo c'est le cinéma jusqu'au bout" ,c'est à dire?
R) Chez Chahine, le cinéma est un choix de vie; sa vie a été déterminée par le cinéma; ce n'est seulement une carrière, c'est une raison de vivre. D'ailleurs c'est l'un es rares cinéastes au monde qui ont fait de sa vie une matière cinématographique
Q) en qui voyez vous une relève de Chahine?
R) Chahine a été un grand découvreur de talent notamment pour les comédiens; il était lui-même à la base un comédien et tous ses films ont été un hymne au jeu; il était en outre toujours entouré de la même équipe ce que les Egyptiens appellent "Chilla" que l'on peut traduire par la bande à Chahine; on y retrouve des jeunes cinéastes qui ont depuis fait leur chemin je pense notamment à mon ami yousri nassr allah (Mercédes, la ville, la porte du soleil...) mais on ne peut parler de relève au sens au propre; chaque cinéaste est le produit de sa propre histoire
Q) qu'elle est l'empreinte de Chahine sur le cinéma?
R) Chahine est un auteur au sens fort du mot; ses films sont des lettres envoyées au spectateur; je pense que son principal apport est dans la concrétisation de ce projet de cinéma autobiographique avec les films Alexandrie...pourquoi? Mémoire Alexandrie new York...
Q) où réside la magie de son cinéma?
R) Le cinéma de Chahine est marqué par le dynamisme de la mise en scène, une très bonne direction d'acteurs; une narration polyphonique avec la multiplication des angles et des points de vue.
Il était Presque 3heure du matin et mes enfants avaient encore les yeux scotchés à la télé. normal Jawad Gharib courrait le marathon de pékin 2008 ,on regardait tous et Said Aouita ,au commentaire plus qu'excité,ne facilitait pas la tache,évidemment que je voulais qu'il gagne une médaille notre Jawad,remarquer moi j'aurais pardonné ,en effet c'est un exploit que d'avoir une médaille à 36ans. Mais mes enfants, ah il auraient pleuré, mon dieu, faite qu'il gagne, mon dieu faites le pour tous les marocains petits et grand.
Il était là courageux ,Jawad Gharib courait,maintenant la cadence jusqu'au bout ,il est arrivé en deuxième position donc médaillé d'argent,je me suis dis ,c'est un champion qui a souffert pour cette médaille ,la moindre des choses c'est de ne pas attendre le lendemain pour écrire ce papier tant pis je dormirai plus tard.
Jawad Gharib mérite les félicitations et le respect pour ses sacrifices et ses efforts que seuls les grands sportifs connaissent bien .
Alors bravo à notre champion Jawad Gharib ,et merci de nous avoir donné ces moments de joies ,et puis de ne pas avoir fait pleurer mes enfants .
chaque année avant le ramadan ,je fais comme toutes les femmes au Maroc et probablement dans tous les pays musulmans,.sauf peut être au Maroc on le fais avec plus de zèle,je parle du nettoyage de la maison et la préparation des trucs délicieux à manger au ramadan.
Au Maroc, ramadan doit trouver la maison impeccable ,nickel hummmm !plus facile à dire qu'à faire ,toutes les femmes vous le diront,les couvertures lavées ,les draps les vitres ,les murs lavé et astiqués .
La cuisine doit briller des pieds à la tête, gamelle, casseroles « jixe et savon béldi ».
Les lavabos les douches et les wc, doivent subir « l'esprit de sel » après c'est l'eau javel et sanicroix.
Pas de poussière sur les étagères, et surtout pas de linge sale.
Repassage et tous le tralala.
Ce n'est pas fini, il reste le plus visible pour les gosses et monsieur.
Chébakya, et compagnie......
Alors il faut acheter les ingrédients ,les nettoyer ,les préparer et consacrer toute une journée pour faire chébakya,pour celles qui ont de la chance ,chébakya se prépare entre amies ou en famille .
Puis faire un petit stock de provisions pour préparer, les croissants, les petits pains le msemmen , baghrire les briwates garnies aux kefta ou aux amendes et pleins d'autres plats savoureux ,que toutes les marocaines ont l'habitude de préparer au ramadan. aie j'allais oublier notre hrira ,on fait tromper les poichiches dans l'eau après on leur enlève la peau on les met dans des sacs plastique et hop au congélateur.
Pour les lentilles il faut les triller pour enlever les impuretés et les mettre dans un bocal ,la même chose pour les fèves. Comme çà c'est plus facile le jour « j ».
Madame, telle une reine dans sa cuisine, n'a qu'à faire un mélange des ingrédients déjà préparés à l'avance pour que l'hrira soit prête.
Ewa je crois que je n'ai rien oublié,si je l'ai fais veillez m'en excuser car j'ai les épaules en compotes et le corps en petits morceaux ,normal j'ai fais les ¾ de ce que j ai écris là. Pour conclure bon ramadan à tous.
Tarik batma un palmarès déjà long pour un jeune chanteur, auteur compositeur, mais c'est aussi un héritage lourd imprégné d'histoire écrite avec des mots venu du bled.
Tarik batma fils de feu sy Mohamed batma leader du groupe lamchaheb, neveu de Larbi Batma de Nass El Ghiwane, , de Rachid Batma, fondateur du groupe Mesnaoua, actuellement membre du Groupe Nass El Ghiwane et de Hamid Batma.
Fils de, Beyrouk Saida, qui été membre du groupe Lemchaheb.
N'oublions pas la princesse de la famille Khansa Batma qui chante merveilleusement bien.
Tarik batma est l'esprit même de la fusion au Maroc , si on définit fusion comme un mélange merveilleux de musique traditionnelle et de rythme moderne international ,allant du Reggae au Funk et la Salsa .
J'ai eut le privilège et l'honneur d'interviewer cette étoile montante de la musique moderne marocaine.
1°) Quel est le message que Tarik batma veut faire passer à travers ses chansons ?
1) l'art est un bon moyen pour faire passer des messages tu peux transmettre par exemple l'amour, la paix, la terre , la famille l'amitié...et moi je vis dans ce milieu alors je m'imprègne de toutes les ondes qui m'entourent . 2) parmi tes aînés quel est le chanteur marocain dont tu te sens le plus proche ?
2) mon père Mohamed batma car il était mon premier professeur celui qui m'a éduqué sur le respect de l art. D'abord en temps qu'artiste puis en temps être humain, car il était un père extraordinaire. En plus mon oncle Larbi batma puisque c'est lui le qui nous a permis de percer dans le milieu artistique.
3) dans chaque génération de la famille batma on trouve de grands artistes. Y a-t-il une différence entre votre génération et celle de feu votre père sy Mohamed et feu votre oncle Larbi ?
3) oui il y'a une différence dans le style c est sur mais je crois que moi et les batma d'aujourd'hui nous sommes la relève alors nous poursuivons le même objectif ,faire de l'art avec amour et passion,être à la hauteur de cette lourde responsabilité,préserver l'héritage et la richesse artistique de nôtre patrimoine culturelle.
Sans que le côté matériel puisse être prioritaire comme l'ont souvent fait les batma au paravent.
4) quand vous êtes sur scène que ressentez vous ?
4) j'oublie tous et je ne vois par fois rien juste le publique qui est là pour moi, alors je n'entends que la zik et les battements de mon cœur qui bat au rythme de celui de mon publique, que j'aime énormément.
5) est ce que vos chansons, suivent ce que veut le publique ? Ou au contraire c'est le publique qui suit ce que vous faites ?
5) quand je compose ou bien quand j'écris des paroles ,je pense à ce qui se passe autour de moi ,à ce que je ressens aussi ,alors quand çà aboutis ,chaque un peu sy identifier alors il aime ce qu'il entends,comme il m'arrive d'écrire en piochant dans la culture et les traditions marocaines.
6) pourquoi avez-vous choisis une carrière en solo au lieu de former un groupe ?
6) en 1996 j ai commencé avec un groupe que j'ai formé. Ils étaient plus âgée que moi, j ai composé et écrit les chansons avec l aide de mon oncle Larbi batma et mon père Mohamed batma .mais on n'avaient pas les mêmes idées pour l'avenir et chaque un a repris sa route . Mon père m as dit il faut que tu gardes le label batma et que tu sois la relève et la continuité de ce label. 7) les paroles de vos chansons sont de vous ou y a-t-il quelqu'un de votre famille qui collabore avec vous ?
7) la majorité c est de moi mais j ai chanté pour larbi batma "ache blani bik" et mon père ma écrit 4 chanson "ala mouja hadia" bent zina ""ayoumi". 8) y'a t il un projet de duetto entre khanssa et vous ?
8) oui inchallah mais chacun a son style .je suis son directeur artistique et je compose pour elle, un jour on vas chanter ensemble c'est sur 9) vos enregistrements se font tous au Maroc ?
9) pour l'instant c est au Maroc mais on fait le mastering en Europe car ça se fait pas encore au Maroc malheureusement
10) quels sont vos projets pour cette année ?
10)D'abord, je viens de produire un nouveau single, qui s'appelle mesk lille. j ai un concert en Italie a Bologne du 6au 8 septembre et des séances de photos en turkie avec un mannequin. Je prépare la sortis de mon single après l album et sa tournée. 11) Est ce que vous envisagez une carrière d'acteur si l'occasion se présente, et qu'on vous propose un bon scénario ?
11)Oui bien sure, du moment qu'il y a un bon scénario je suis très stricte de ce côté car je ne veux pas donner une mauvaise image. Un bon staff technique est aussi essentiel et bien sure un budget qui peut suivre.
12) un dernier message pour vôtre public ?
12)J'aimerai d'abord dire à mon publique que je l'aime, je remercies mes fan et qu'ils m'excusent si je ne répond pas à tous le monde.
La guitare à ma main,les cheveux tombant,la jaquette à la David croquette,le sourire aux lèvres et les yeux pétillants comme pour devancer sa voix douce .Tarik batma nous emporte dans un monde de chansons ayant la douceur du malhoune et l'énergie de la jeunesse.
Tarik batma une voix qui accompagne la musique, mais aussi une musique qui accompagne la voix d'un grand artiste.
Pour plus d'informations et écouter ses chansons, voici le lien pour visitez son site personnel.
Il y a trois jours je me suis acheté une nouvelle radio. j'en avais des radio cassettes. Mais je voulais acheter une autre car j'avais en tête un design particulier.
Je l'avais cherché des mois durant sans la trouver. Alors que je perdais tout espoir de m'acheter la radio de mes rêves, je là trouve enfin.
Ma joie fut l'étincelle qui m'embrasa, car dorénavant ma radio m'accompagnait partout, sur mon bureau, dans ma cuisine milieu de ms tagines et mes salades plus encore dans ma chambre à coucher. Désormais je pouvais suivre tous les programmes sur les différentes stations et même mettre mes cd préférés.
Aujourd'hui, pour fêter l'événement, je l'ai emmené à la plage avec mes enfants. elle ne s'est pas baignée ,ce n'est que partie remise , le temps de s'acheter un maillot à la mode ,m'a-t-elle soufflé ,à l'oreille.
Cependant elle a chanté pour moi toute la journée,les tubes de radio 2m seul manquait la voix familière de nôtre chère aziza,mais bon vous me direz : « dans la vie on ne peut pas tout avoir ».
Lorsque je posais ,à younes lazrak ,le réalisateur et animateur de radio 2m ,la question sur les groupes qu’il aimait dans ce festival casa musique « je ne savais pas que j’allais découvrir de grand artistes que je ne connaissais pas .
Younes me répondis qu’il appréciait :
Le groupe new yorkais "Brooklyn funk essentials"
Sean kuti pour ce qu’ils représentent et leur rareté au Maroc
Les marocain H-kayen et Barry.
Numydia pour le style. personnellement je ne connaissais que H-kayen et Barry mais j’ai découvert les autres et j’apprécies ,alors merci à toi younes lazrak , pour moi tu es le dico musique que je consulterai souvent .