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20 octobre 2008 1 20 /10 /octobre /2008 16:58

J'étais une ado quand la télé bougea pour  la première fois, cela ne dura que six mois, mais ils  furent une joie sans limite.

Chaque soir, j'avais droit à cette cerise  sur le gâteau.

Des animateurs, et des animatrices qui étaient  de vraies stars pour nous.

La tignasse de  tourya souaf illuminait  l'écran et ce sourire mon dieu  j'étais clouée sur place, fascinée.......

Enfin ! Il était une fois  dans le pays de ma jeunesse, « la télé bouge ».

Aujourd'hui longtemps après,.........beaucoup de choses ont  coulé sous les ponds (pas  de l'eau seulement).........

C'est la radio, ou dois je dire les radios  qui dansent ?

Le Maroc  vit  dans une conjoncture médiatique qui exige du changement,

Qui s'est  concrétisé  parce qu'on appelle : l'ouverture du domaine de la radio et la télé.

 Ce qui me pousse à consacrer une série d'articles à ce qui touche  de prés ou de loin ces deux piliers du média au maroc.


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3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 13:08

Le dernier article du docteurho, ne m’a pas surpris ni choqué d’ailleurs. Mais ce qui me désole  c’est qu’il s’en étonne lui-même.

Mais çà arrive à tout le monde !!!!

Et puis l’écrivain n’est  il pas l’alchimiste des mots, qui nous décrit l’âme  du monde  par conséquent la sienne aussi?

Et on connaît tous, les moments difficiles  que tu viens de passer cher doc.

Comme je  le dis souvent, c’est un défi parmi d’autres que de tomber, se relever et continuer.

Vois tu cher doc, il est plus facile de relever des défis que nous rencontrons et que la vie nous impose, alors on devient des héros .mais quand on les provoque et qu’on les gagne  on devient des génies.

Autour de toi la vie  continu en vivant ses expériences on peut apprendre  donc  à s’améliorer mieux  encore ! À améliorer  le système !

Regarde autour de toi, tu verras, tu ressentiras, tu  riras comme tu as pleurés  alors seulement  de nouveau tu écriras !

Çà viendras  sans que tu t’y forces  car ne l’oublis jamais, ton dernier article  c’est ton défis que tu t’es lancé  gagne  et tu deviendras le génie, héro tu l’es déjà.

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27 septembre 2008 6 27 /09 /septembre /2008 02:37


Fehd  benchemsi, franc à l’aise quand il parle de musique ou de cinéma. Cependant il garde l’humilité  des vrais  artistes.

Issu d’un milieu où l’art et la culture règnent en maîtres, Fehd  benchemsi a fait  des  études  de droit international en France.

Rentré au pays il continua à vivre dans le monde de  la chanson  avec « les purple dolphins » son groupe alors qu’il était étudiant.

Ensuite  en 2003 avec  barry.


Dans  la série elkadia, il travailla comme accessoiriste avec  le réalisateur Noureddine LAkhmari qui lui demanda  de  tourner quelques scènes  en tant  que  serial killer  dans   ladite série. par  la suite  le rôle  qu’il  incarnait pris  plus  d’importance  et c’est le  vrai  départ  vers la célébrité  de  Fehd.

 Filmographie :

 

- Derdba : de Yassine Marroccu, court mètrage, 2006

- Al Kadia (ep. 3) : de Nour edine Lakhmari

 -Hors -Limites : de Nassim Abbassi, thriller, août 2007

- Mogadiscio Welcome : production Omar Jaoual, documentaire fiction allemand, décembre    2007

- Canada Pronto : de Mohamed Achaour, comédie romantique, février 2008

-Court métragique : de Youssef Britel, court métrage, mars 2008

-Al kadia (ep. 6 et 7) : de Nour edine Lakhmari, thriller policier, mai -juin 2008

- Les Anges de Satan : de Ahmed Boulane, drame, janvier 2007

- Killing me softly : de Alexi Caro, court métrage, septembre 2008

- Robio : de Yassine Fennane, série, septembre 2008 

 

Fehd  a répondu avec  gentillesse  et générosité aux  questions   que je posais.

 

Q) est ce que la chanson et  la musique  sont toujours présentes dans la vie  de  Fehd?

R) la chanson  et la musique ont  toujours fait partie de ma vie.

 

Q) quels  sont  les  acteurs qui ont marqué  vos débuts ?

R) j’ai toujours été  fasciné  par  Al Pacino, Robert de Niro, Harvey Keitel.

Côté marocain  feu Hassan Skalli. Il y a  aussi  Majd, Mohamed  Miftah, Bastaoui et je suis fasciné par la manière  dont  Driss Rhoukhe gère sa carrière.

 

Q) donc  voir les autres  vous apprend ?

R) bien sûr voir, si on le fait  comme il faut, c’est apprendre des  qualités   comme  des défauts  des  autres.

 

Q) vous avez travaillé avec   plusieurs réalisateurs, qu’est ce qui vous plait chez un réalisateur? Ou comment voyez-vous le réalisateur idéal

R) le réalisateur idéal est pour moi un réalisateur qui aime son comédien, qui est proche de lui .un acteur est fragile, il a toujours besoin d'être rassuré, de lui dire qu'il est loin de ce qui fait le plus peur a un comédien: le ridicule.

Les réalisateurs avec lesquels j'ai eu beaucoup de plaisir à travailler sont Lakhmari et achaour. Avec eux  on se sent en confiance, on les laisse faire, on a confiance en eux. Chez d'autres que je ne citerai pas j'ai eu du mal pendant le tournage à cause de ce manque d'amour si je peux m'exprimer ainsi.

 

J’ai contacté le réalisateur Nour eddine  Lakhmari qui a répondu à mes questions malgré ses multiples occupations en Italie.

 

Q) Comment trouvez-vous  l’acteur Fehd ?  Son jeu son style ?

R) Fehd a commencé avec moi à elkadia  il est ambitieux, il peut jouer tous les rôles du concierge au tueur en série.

 

Q) Qu’est ce qui vous  a poussé à donner  plus  d’importance  au rôle  du tueur  en série  dans   Elkadia   ?

R) J’ai  lu un article  sur  tel quel sur un tueur  en série et j’ai donné plus  d’importance  à ce rôle.

 

 Q) Fehd  dit qu’il se plait à travailler avec  vous car vous respectez  les acteurs

R) C’est important de respecter les acteurs, afin de leur permettre d’être à l’aise en interprétant les rôles qu’ils doivent faire, donnant ainsi le maximum d’eux même.

 

Q) Y’a  t’il des précisions  que  vous voulez ajouter sur  Fehd  Benchemsi ?

R) Fehd est un acteur qui va de l’avant, il est toujours demandeur de challenge

 

Le réalisateur Si Mohamed Achouar a répondu à mes questions entre deux séances de tournage et une grande  fatigue.

 

Q) Fehd Benchemsi  vous a cité comme l'un des  réalisateurs  avec  qui  il aime  travailler, comment avez-vous  vu le style  de Fehd

R) Ce que j'aime le plus chez Fehd en tant que comédien, c'est son côté naturel

et ça c'est une qualité énorme chez un comédien, jouer sans en avoir l'air.

 

Q) comment  trouvez vous les rôles qu’interprète Fehd Benchemsi ?

 R) Fehd est au début de sa carrière au cinéma en tant que comédien.. Tous les rôles qu'il a fait jusqu'à aujourd'hui ne feront que le forger en tant qu'acteur professionnel qui a du potentiel et beaucoup de talent

 

Q)le réalisateur est  le maître qui dirige  donne  des  instructions ,mais selon  Fehd vous laissez un peu de liberté pour chaque  acteur,pour  ajouter une touche personnel.

R) je pense que la liberté qu'un réalisateur donne au comédien, ne fait que renforcer le côté naturel dans son jeu maintenant il y a d'autres réalisateurs qui aiment tout dire ,tout maîtriser.  

Q) y'a  t'il  une anecdote que  vous  voudriez raconter  sur Fehd un truc marrant au tournage

R) un jour on devait tourner avec un ami en commun Yassine Marrocu

: Yassine jouait le rôle du fou du village qui ne parle qu'en italien Fehd a piqué un fou rire qui a duré toute la séquence pendant 3 heures Yassine le faisait rire et c'était impossible de tourner avec Fehd, finalement j'ai décide qu'on allait intégrer le rire dans son jeu, sinon on serait encore aujourd'hui à Bouskoura ceci dit, Yassine était très fort aussi au niveau du jeu Fehd en pleurait de rire.

 

Q) y a t il un truc  que vous voudriez ajouter sur Fehd  l'acteur ou la personne

R) juste que c'est un acteur formidable, qui a tout l'avenir devant lui et qu'humainement, c'est un vrai bonbon..a consommer avec modération.....

 

Aux dernières nouvelles  Fehd Benchemsi vient de  finir deux tournages en ce mois de ramadan.

Le premier, un court métrage d'alexie Caro : Killing me softly

Le deuxième, une série de Yassine Fennane : Robio.

Fehd est un acteur qui mérite déjà le succès  qui arrive, combiné avec  de bons réalisateurs je vous laisse imaginer le résultat.

Merci au talentueux photographe Khalil Nemmaoui pour ces merveilleuses photos

 


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24 septembre 2008 3 24 /09 /septembre /2008 21:40

On peut passer  sa vie  à la recherche du bonheur, sans pour autant le trouver.

Ce n’est pas faute d’avoir cherché, mais c’est le chemin emprunté qui n’est pas le bon.

Le bonheur est une réalité, donc pour le trouver et y arriver il faut déjà partir d’une réalité vécue.

Quand on part à la recherche du bonheur, il faut être un fin stratège. Donc bien connaître son environnement, avec une vision basée sur la réflexion et la sagesse.

Réflexion et sagesse rime avec observation et analyse, ainsi que l’utilisation de nos expériences et celle des autres.

Ajoutons à cela que  le monde  n’est ni tout à  fait noir ni tout à fait blanc, c’est un arc  en ciel  avec  toutes les couleurs  entre les deux frontières.

Notre observation de ces couleurs et une bonne analyse. Engendre nos réactions

Qui resteront étroitement liés  à notre apprentissage de la vie.

 Ajoutez à cela  notre capacité à avoir une souplesse à l’adaptation pour tous les changements que notre quotidien nous impose.

 Le bonheur c’est aussi renverser la donne, oser, faire de nos faiblesses des points forts.

Se plier aux obstacles, jusqu’à ce  qu’ils soient  vulnérables et faire le pas qu’il faut au moment précis.

Donc finalement ,le bonheur c’est une  question d’observation et de  timing,mais  il reste éphémère  pour ceux qui  n’apprécient pas l’instant, et qui passent leur  vie à chercher à rêver   de lui comme d’un truc  parfait loin  du quotidien et de sa réalité.

 

 

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17 septembre 2008 3 17 /09 /septembre /2008 00:11

Le grand  Chahine  est mort. C'est de   cette façon  que  j'ai  appris  de  Rachid   Zaki la mort du maître.

J'étais  tellement secouée, je voulais  en parler  mais malgré mon admiration pour  le regretté  Youssef  Chahine, je n'étais pas  assez "connaisseuse". Il me fallait l'intervention de spécialistes  pour  l'occasion.

Je fus  honorée  quand  Rachid Zaki ,réalisateur à2mtv, Mohamed Bakrim ,délégué du centre cinématographique marocain à casa et Olivier Barlet écrivain et grand critique  du cinéma  acceptèrent  de répondre à mes  questions.

La conversation avec  Rachid  Zaki s'est déroulée  comme  suite.

 

Q) Le grand  Chahine  comme vous aimez  le nommer était le Fellini égyptien ?

R) Fellini et Chahine avaient un point en commun. Ils étaient tous deux à la fois réalisateurs et acteurs. C'est un point qu'il est intéressant de signaler au départ. De plus les deux hommes sont issus d'une classe bourgeoise mais ont réussi, grâce à leur génie, à capter les réalités respectives de l'Italie et de l'Egypte,  avec une justesse déconcertante. A part cela je pense le cinéma italien et plus particulièrement le courant néo-réaliste, dont Fellini faisait partie, a exercé une influence capitale et indéniable non seulement sur le style de Chahine mais beaucoup de cinéastes de par le monde. C'était un style à la mode et Chahine qui était connu pour être un grand intellectuel n'a pas été insensible à ce courant esthétique décisif dans l'histoire du cinéma.  

 

Q) Quels  sont les œuvres de Youssef qui vous ont  marqué  le plus et  pourquoi?

R) C'est sûr qu'un film comme "Gare centrale" est et restera l'une des œuvres majeures de Chahine. Je suis également sensible à des films comme "La Terre" ou "Le moineau". Des films qui témoignent du génie de cet homme.

Mais je signale au passage que la carrière de Chahine n'a pas été jalonnée que de chef d'œuvres. JE pense qu'à un moment donné les préoccupations de Chahine ont changé et son style en a pris un sérieux coup. La reconnaissance internationale  a pesé de tout son poids sur ce cinéaste qui s'est senti investi d'une nouvelle mission celle de faire des films plus universels, je dirai même plus racoleurs. Il faut reconnaître que ses choix après "Le moineau" n'ont pas été tous bons, Et qu'il y a eu des ratages dans tant au niveau du choix des thème et qu'à celui du traitement cinématographique. Mais force est de constater que le cinéaste est devenu en tout cas plus libre dans ses choix artistiques et thématique et qu'il est devenu maître de son cinéma. Le label Chahine est bien là. Du coup il n'a plus besoin de composer

 

Q) Mais  comment  se fait il  qu'il est resté  un peu le mæstro égyptien au regard du monde ?

R) Etre le maestro tient de la force du cinéma de Chahine certes. Ça c'est une évidence. Peu de cinéastes ont réussi un film de la force  de "Gare centrale". Une justesse, une force dans l'écriture, une sobriété dans la mise en scène  et surtout une performance d'acteur (Chahine lui même). Un film local, devenu universel par la magie du grand écran

Mais  le statut de mæstro tient aussi de la personnalité de Chahine. Un homme convaincu de son cinéma jusqu'à l'arrogance et l'insolence. Mais une belle arrogance que haïssent les écervelés alors que les personnes intelligentes savent séparer la filmographie de son géniteur. Chahine était à la fois, aimé, adulé, craint et parfois haïs mais il n'en reste pas moins un grand maître.

 

Q) Je pense aussi  que  malgré les embûches  du début, il rebondissait toujours car  c'est cette arrogance  qui le poussait à percer

R) Oui. Sand doute.

 

Q) Donc  si vous aviez  à choisir  les quels de ses œuvres  vous choisirez?

R) Pour moi il y a "Gare centrale" qui est l'œuvre majeure de Chahine à mon sens.

Ensuite il y a "La terre" et le moineau" puis je pense que "Alexandrie New York", que j'ai vu à Marrakech en 2004, est un film très décisif dans le parcours de Chahine. A l'époque je l'ai senti comme un film testament. J'avais l'impression que Chahine faisait ses Adieux. Car sa façon de se dévoiler, de dire ses vérités même les plus viles au monde, de se mettre à nu ressemblait à un adieu.

Il a certes fait deux films après ce film dont le "Chaos" mais je pense que ces deux films ont été faits dans le temps additionnel. Chahine est mort, à mon sens, après "Alexandrie New York"

 

Q) Ce que vous n'aimez pas parmi les œuvres de Chahine.

R) Pour les films que je n'aime pas je dirai sans hésiter "Silence on tourne". Je pense que c'est son plus grand flope.

Je me rappelle avoir écrit sur ce film "Que dire de "Silence on tourne" ? Un chef d'œuvre ou un ratage monumental? Un trait de génie ou le délire d'un cinéaste en fin de parcours?". Ça résumait tout ce que je pensais et pense toujours de ce film.

Chahine a certes fait des films différents, éclectiques et qui n'ont pas toujours remporté les suffrages. Mais la touche de Chahine, son délire cinématographique  y sont présents à chaque fois. Je persiste et signe en disant que "Silence, on tourne" fut l'erreur cinématographique à ne pas commettre par Chahine.   

 

Q) Vous êtes journaliste, les gens et leurs histoires,  les événements qui les touchent  ont un impact sur vous, comment  avez vous ressentis  la mort de Chahine?

R) En tant que journaliste, en tant que cinéaste "qui débute" mais surtout en tant que cinéphile je ressens la mort de Chahine comme un "chaos" pour emprunter le titre de l'un de ses films


Q) Voyez vous  une  relève   côté égyptien

R) C'est une immense perte. L'homme avait encore des choses à dire, d'autres batailles à livrer. Et en dépit de ses 82 ans et de sa filmographie qui avoisine les 30 films, sa mort, je la sens prématurée.  Il est mort si jeune car il s'est consumé, pour que notre mémoire cinéphilique reste vive et vivante. Le Cinéma le pleure. 

Pour la relève. Je la vois étrangement  venir des élèves de Chahine et là je parle de Yousri Nasrallah, qui fut l'assistant de Chaine. La relève viendrait aussi d'Atef Hatata, d'Asmaa Al Bakri qui avait travaillé aux côté du maître Chahine.
Interrogé sur son rapport avec Chahine Yousri Nasrallah m'avait confié sur un ton ironique "Humainement Chahine a le plus sale caractère du monde. C'est une vraie teigne mais en tant que cinéaste c'est l'homme le plus généreux. Il ne cache rien à ses assistants. Il partage son savoir et son savoir faire. Il transmet sa connaissance. C'est la marque des grands"   

C'est le meilleur compliment qu'on puisse faire à un homme de son envergure. La relève est là mais lui est vraiment irremplaçable.

Q) Un dernier mot pour conclure  monsieur  Rachid Zaki.

R) Je me sens tellement petit pour émettre un avis sur un monument du cinéma. Mais j'ai envie de dire cette phrase que j'ai envoyée dans le forum d'africiné (critique de cinéma africain) dont je suis membre

Chahine avait fait du cinéma sa "Terre", son "Destin". Rebelle, iconoclaste, anarchiste, il a toujours refusé d'être "L'autre", de faire des compromis, de plaire... Aimé adulé, craint et parfois haï, il a été et restera un grand maître.   

Il fut un éternel "Emigré". Car son cinéma a été apprécié à l'étranger avant même que les siens n'en saisissent le sens et l'essence. "Le fils du Nil" s'est éteint. C'est "le chaos" dans le monde du cinéma.  

"Adieu..." Chahine. Tu resteras dans "La mémoire" de tous les cinéphiles

On t'aimera "encore et toujours".

L'interview avec  Rachid  Zaki se termina sur cette note un peu triste mais si véridique.

 

Pour  monsieur olivier  barlet je  vous donne le lien de  l'article  qu'il a écrit  sur

http://www.africultures.com et qu'il m'a personnellement transmis pour mon article  sur chahine.

http://www.africultures.com/index.asp?menu=affiche_article&no=7984

 

 

Monsieur Bakrim Mohamed  délégué  du centre cinématographique marocain à casa

 

Q) vous êtes fasciné par Chahine, comment peut on  garder l'impartialité  du critique tout  en étant fan?

R)avec Chahine, on ne peut pas être neutre; on est fasciné par sa personnalité, son charisme, son parcours, son combat et son engagement; par rapport à son oeuvre ; c'est une autre paire de manche; j'appartiens à une génération qui a été marqué par son film Le moineau où il aborde la défaite de 1967 à partir d'un angle cinématographique original toute en pointant du doigt les lacunes et les dysfonctionnements qui ont conduit le régime de Nasser à la défaite; mais ce n'est pas un film intellectuel, sobre et ennuyeux; c'est un récit à la Chahine débordant de vie et d'émotion. D'autres films ont été découverts au fur et à mesure et ont renforcé cette impression. ma réaction a été chaque fois en fonction de cet héritage et en fonction du travail fourni par le cinéaste; certains films vers la fin de sa carrière m'ont beaucoup déçu; j'ai même une fois écrit "le maître est fatigué" à propos je pense de son film Silence...on tourne

Q) vous avez  écris  sur  africiné http://www.africine.org/?menu=art&no=7979&rech=1

 " big jo  c'est le cinéma  jusqu'au  bout" ,c'est à dire?

R) Chez Chahine, le cinéma est un choix de vie; sa vie a été déterminée par le cinéma; ce n'est seulement une carrière, c'est une raison de vivre. D'ailleurs c'est l'un es rares cinéastes au monde qui ont fait de sa vie une matière cinématographique

Q) en qui voyez vous  une relève de  Chahine?

R) Chahine a été un grand découvreur de talent notamment pour les comédiens; il était lui-même à la base un comédien et tous ses films ont été un hymne au jeu; il était en outre toujours entouré de la même équipe ce que les Egyptiens appellent "Chilla" que l'on peut traduire par la bande à Chahine; on y retrouve des jeunes cinéastes qui ont depuis fait leur chemin je pense notamment à mon ami yousri nassr allah (Mercédes, la ville, la porte du soleil...) mais on ne peut parler de relève au sens au propre; chaque cinéaste est le produit de sa propre histoire

Q) qu'elle est l'empreinte de  Chahine  sur  le cinéma?

R) Chahine est un auteur au sens fort du mot; ses films sont des lettres envoyées au spectateur; je pense que son principal apport est dans la concrétisation de ce projet de cinéma autobiographique avec les films Alexandrie...pourquoi? Mémoire Alexandrie new York...

Q) où réside  la magie de  son cinéma?

R) Le cinéma de Chahine est marqué par le dynamisme de la mise en scène, une très bonne direction d'acteurs; une narration polyphonique avec la multiplication des angles et des points de vue.
 

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24 août 2008 7 24 /08 /août /2008 02:28

 

Il était  Presque 3heure du matin  et mes  enfants  avaient encore les yeux  scotchés à la télé. normal  Jawad  Gharib  courrait le marathon de pékin 2008 ,on regardait  tous et  Said  Aouita ,au commentaire plus qu'excité,ne facilitait  pas la tache,évidemment  que je voulais  qu'il gagne une médaille   notre Jawad,remarquer moi j'aurais pardonné ,en effet  c'est un exploit  que  d'avoir  une médaille   à 36ans. Mais  mes enfants, ah  il auraient pleuré, mon dieu, faite  qu'il gagne, mon dieu  faites le pour tous les marocains petits  et grand.

Il était là  courageux ,Jawad Gharib  courait,maintenant  la cadence  jusqu'au bout ,il est arrivé  en deuxième  position  donc  médaillé  d'argent,je me suis dis ,c'est un champion  qui a souffert  pour  cette médaille ,la moindre  des choses  c'est   de ne pas  attendre  le lendemain pour écrire  ce papier  tant pis je  dormirai  plus  tard.

Jawad Gharib  mérite  les félicitations  et  le respect  pour  ses sacrifices et  ses efforts  que  seuls  les  grands  sportifs  connaissent   bien .

Alors  bravo à notre champion Jawad Gharib ,et merci  de nous avoir donné  ces moments  de joies ,et puis  de ne pas  avoir fait pleurer  mes  enfants  .

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22 août 2008 5 22 /08 /août /2008 20:33

chaque année avant le ramadan ,je fais  comme toutes les femmes  au Maroc  et probablement dans  tous les pays musulmans,.sauf  peut être  au Maroc   on le fais avec  plus de zèle,je parle du  nettoyage  de la maison et la  préparation  des trucs  délicieux  à manger  au ramadan.

Au Maroc, ramadan doit trouver  la maison impeccable ,nickel hummmm !plus facile à dire  qu'à faire ,toutes  les femmes   vous le diront,les couvertures  lavées ,les  draps   les vitres  ,les murs  lavé et astiqués .

La cuisine  doit briller des pieds à la tête, gamelle, casseroles « jixe  et  savon  béldi ».

Les lavabos  les douches et les wc, doivent subir « l'esprit de sel » après  c'est  l'eau javel  et sanicroix.

Pas  de poussière  sur les étagères, et surtout pas  de linge  sale.

Repassage et tous le tralala.

Ce n'est pas fini, il reste  le plus  visible  pour  les gosses  et monsieur.

Chébakya, et compagnie......

Alors il faut acheter  les ingrédients ,les nettoyer  ,les préparer  et consacrer  toute une journée  pour faire chébakya,pour celles qui ont de la chance ,chébakya  se prépare  entre amies  ou en famille .

Puis  faire  un petit stock de provisions  pour préparer,  les croissants,  les petits pains  le msemmen , baghrire les briwates  garnies  aux kefta ou aux  amendes et pleins d'autres plats savoureux ,que toutes  les marocaines  ont l'habitude   de préparer  au ramadan. aie j'allais  oublier  notre  hrira ,on fait tromper  les poichiches  dans  l'eau  après on leur enlève  la peau on les met  dans des sacs plastique  et hop  au congélateur.

Pour  les  lentilles  il faut  les triller pour  enlever  les impuretés  et  les mettre  dans un  bocal ,la même chose  pour  les fèves. Comme çà  c'est plus facile   le jour « j ».

Madame, telle une reine dans sa cuisine, n'a   qu'à faire un mélange  des ingrédients  déjà préparés  à l'avance  pour que l'hrira soit prête.

Ewa je crois que je n'ai rien oublié,si je l'ai fais veillez   m'en excuser  car j'ai les  épaules en compotes et  le corps en petits morceaux ,normal j'ai fais  les ¾ de  ce  que j ai écris là. Pour conclure bon ramadan à tous.

 

 

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5 août 2008 2 05 /08 /août /2008 22:11


Tarik batma un palmarès déjà long pour  un jeune  chanteur, auteur compositeur, mais c'est aussi un héritage lourd imprégné  d'histoire écrite avec des mots venu du bled.

Tarik batma  fils  de feu sy Mohamed batma leader du groupe lamchaheb, neveu de Larbi Batma de Nass El Ghiwane, , de Rachid Batma, fondateur du groupe Mesnaoua, actuellement membre du Groupe Nass El Ghiwane et de Hamid Batma.

Fils de, Beyrouk Saida, qui été membre   du groupe Lemchaheb.

N'oublions  pas  la princesse de la famille  Khansa Batma qui chante merveilleusement bien.

Tarik batma est  l'esprit même  de  la fusion  au Maroc , si on définit  fusion  comme un mélange merveilleux  de musique  traditionnelle  et  de rythme moderne international ,allant du Reggae au  Funk et la Salsa .

J'ai eut  le privilège et  l'honneur d'interviewer cette étoile montante de la musique moderne marocaine.

1°) Quel est  le message que Tarik batma veut  faire passer à travers ses chansons ?

1) l'art est  un  bon  moyen pour faire passer des messages   tu peux transmettre par exemple l'amour,  la paix, la terre ,  la famille l'amitié...et moi je vis  dans  ce milieu  alors  je m'imprègne  de toutes les ondes  qui m'entourent .
2) parmi  tes aînés  quel est le chanteur marocain dont tu te  sens  le plus  proche ?

2) mon père Mohamed batma car il était mon premier professeur  celui qui  m'a éduqué sur  le respect de l art. D'abord en temps qu'artiste puis  en temps  être humain, car il était un père extraordinaire. En plus mon oncle Larbi batma puisque c'est lui le qui nous a permis  de percer dans le milieu artistique. 

3) dans chaque  génération de  la famille batma  on trouve de grands  artistes. Y a-t-il une différence  entre votre génération et celle de  feu votre  père  sy Mohamed et  feu votre  oncle Larbi ?

3) oui il y'a une différence  dans  le style c est sur mais je crois que moi et les batma d'aujourd'hui  nous sommes la  relève  alors nous poursuivons le même objectif ,faire de l'art avec amour et passion,être à la hauteur de cette lourde responsabilité,préserver l'héritage et la richesse artistique  de nôtre patrimoine  culturelle.

Sans  que  le côté matériel puisse être prioritaire comme l'ont souvent fait les batma au paravent.

4) quand  vous êtes  sur  scène  que  ressentez  vous ?

4) j'oublie tous et je ne vois par fois rien juste le publique qui est là pour moi, alors je n'entends que  la zik et les battements de mon  cœur qui  bat au rythme de celui de mon publique, que j'aime énormément.

5) est ce que vos  chansons, suivent ce que  veut  le publique ? Ou  au  contraire c'est le publique  qui suit ce  que  vous  faites ?

5) quand je compose ou bien quand j'écris des paroles ,je pense à ce qui se passe  autour de moi ,à ce que  je ressens  aussi ,alors quand  çà aboutis  ,chaque un peu sy identifier alors  il aime  ce qu'il entends,comme il m'arrive d'écrire en piochant dans la culture et les traditions marocaines.

6) pourquoi avez-vous  choisis une  carrière  en solo au lieu  de former  un groupe ?

6) en 1996 j ai commencé avec un groupe que j'ai formé. Ils étaient plus âgée que moi, j ai composé et écrit les chansons avec l aide de mon oncle Larbi batma et mon père Mohamed batma .mais on n'avaient pas les mêmes idées pour l'avenir  et chaque un a repris sa route . Mon père m as dit il faut que tu gardes le label  batma et que tu sois  la relève  et la continuité  de ce label.
7) les paroles de vos  chansons  sont  de  vous ou  y a-t-il quelqu'un de  votre  famille  qui collabore avec  vous ?

7) la majorité c est de moi mais j ai chanté pour larbi batma "ache blani bik" et mon père ma écrit 4 chanson "ala mouja hadia" bent zina ""ayoumi".
8) y'a  t il un projet  de  duetto entre  khanssa et vous ?

8) oui  inchallah mais chacun a son style .je suis son directeur artistique et je compose pour elle, un jour on vas chanter ensemble c'est sur
9) vos  enregistrements  se  font  tous  au Maroc ?

9) pour l'instant c est au Maroc mais on fait le mastering en Europe car ça se fait pas encore au Maroc malheureusement

10) quels sont vos projets pour cette année ?

10)D'abord, je viens  de produire un nouveau single, qui s'appelle mesk lille. j ai un concert en Italie a Bologne du 6au 8 septembre et des séances de photos en turkie avec un mannequin. Je prépare la sortis de mon single après l album et sa tournée.
11) Est ce que vous envisagez une  carrière  d'acteur si l'occasion se présente, et qu'on vous propose un bon scénario ?

11)Oui bien sure, du moment qu'il y a un bon scénario je suis très stricte de ce côté car je ne veux pas donner une mauvaise image. Un bon staff technique est aussi  essentiel et bien sure un  budget qui peut suivre.

12) un dernier message pour vôtre public ?

12)J'aimerai d'abord dire à mon publique  que je l'aime, je remercies mes fan et qu'ils m'excusent si je ne répond pas à tous le monde.


La guitare à ma main,les cheveux tombant,la jaquette à la David croquette,le sourire aux lèvres et les yeux pétillants comme pour devancer sa voix douce .Tarik batma nous emporte dans un monde de chansons ayant la douceur du malhoune et l'énergie  de la jeunesse.

Tarik batma  une voix  qui accompagne  la musique, mais aussi  une musique  qui accompagne  la voix d'un grand artiste.

Pour plus d'informations  et écouter  ses chansons, voici  le lien  pour  visitez son site personnel.

www.myspace.com/tarikbatma



 

 

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4 août 2008 1 04 /08 /août /2008 00:10

Il y a  trois  jours  je me  suis acheté une  nouvelle radio. j'en avais  des radio cassettes. Mais je voulais acheter une  autre car j'avais  en tête un design  particulier.

Je l'avais cherché  des mois  durant sans la trouver. Alors que je perdais tout espoir de m'acheter  la radio de mes rêves, je là  trouve enfin.

Ma joie fut l'étincelle qui m'embrasa, car dorénavant ma radio m'accompagnait  partout, sur mon bureau, dans ma cuisine milieu de ms tagines  et mes salades plus encore dans ma chambre  à coucher. Désormais je pouvais  suivre tous les programmes sur  les différentes stations et même mettre mes  cd préférés.

Aujourd'hui, pour  fêter l'événement, je l'ai emmené à la plage avec  mes enfants. elle ne  s'est pas  baignée ,ce n'est  que  partie  remise , le temps  de  s'acheter un maillot à la mode ,m'a-t-elle  soufflé ,à l'oreille.

Cependant elle a chanté  pour moi toute la journée,les tubes de radio 2m seul manquait la voix  familière  de nôtre  chère aziza,mais  bon   vous me  direz : « dans la vie on ne peut pas  tout  avoir ».

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20 juillet 2008 7 20 /07 /juillet /2008 22:44

Lorsque  je posais ,à younes lazrak ,le réalisateur et animateur de radio 2m ,la question  sur  les groupes  qu’il aimait  dans ce festival casa musique «  je ne savais  pas  que  j’allais découvrir de grand artistes que je ne connaissais pas .

Younes  me répondis  qu’il appréciait :

Le groupe new yorkais "Brooklyn funk essentials"

Sean kuti  pour ce qu’ils représentent et leur  rareté au Maroc

Les marocain H-kayen et Barry.

Numydia pour  le style. personnellement  je ne connaissais que H-kayen et Barry mais j’ai découvert  les  autres  et j’apprécies  ,alors merci à toi  younes lazrak , pour moi tu es le dico musique que je  consulterai souvent .

 

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